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La différence entre pronation et supination

par Equipe Musculation.com
pronation and supination

Pronation et supination sont deux termes en physiologie qui correspondent à certains gestes de la main. En pronation, le dos de la main vous fait face tandis que la paume est tournée vers l’extérieur. En supination, c’est l’inverse, avec la paume vers vous et le dos de la main vers l’extérieur. Découvrez dans cet article tout ce qu’il faut savoir sur pronation et supination.

Pronation et supination : définition

Les termes « pronation » et  » supination  » dépendent de la position des mains sur la barre. Le mot supination remonte au 17ème siècle et est dérivé du mot latin « pronare », un verbe qui vient de « pronus » ou « se pencher en avant » et à son tour de « pro » est formé : « vers l’avant ». Le mot supination vient du mot latin supinationem, origine du mot supinus, qui veut dire inversé.

La pronation

La pronation est le mouvement postérieur du radius palmaire. Pour illustrer, la pronation est le mouvement que vous faites lorsque vous tournez votre paume vers le sol pour ramasser un objet ou tourner une carte.

La pronation a deux sens similaires :

  • C’est le mouvement de rotation des deux avant-bras qui fait que la main maintient la paume vers le bas ;
  • C’est également la condition qui découle de ce mouvement.

Le mouvement de pronation est le contraire de la supination.

La supination

La supination est un mouvement de l’avant-bras et de la main dans lequel le radius tourne autour de son axe longitudinal de sorte que la paume « regarde » vers l’avant et le dos de la main « regarde » vers l’arrière. Comme lorsque vous fléchissez vos muscles pour montrer vos musculation biceps ou les peser.

La supination fait également référence au mouvement de rotation de l’avant-bras, par exemple lorsqu’un droitier serre une vis. C’est aussi l’acte de prendre un bol de votre main à la bouche.

Pronation-supination : Physiologie

Comme pour la plupart des mouvements de musculation, il y a de nombreuses variantes permettant de cibler différents muscles ou de modifier l’intensité d’un groupe musculaire. Les étirements ne font pas exception, car ils sont divisés en deux types principaux : l’étirement de pronation et l’étirement de supination.

Bras

Les principaux muscles de la pronation sont le rond pronateur et le carré pronateur.

Le rond pronateur à l’avant du coude est un petit muscle en deux parties, principalement le muscle profond qui se termine à l’extrémité externe du radius. Le pronateur carré est un muscle plat situé devant le radius et sur le cubitus au niveau du quart inférieur de l’avant-bras et innervé par le nerf médian.

La supination est permise par les muscles supinateurs, qui amènent l’avant-bras et la main à faire un geste avec la paume tournée vers l’avant. Alors que le radius et le cubitus (ou cubitus) se croisent en pronation, ils restent parallèles en supination.

Les deux muscles qui se soulèvent sont le muscle long extenseur et le muscle extenseur court, qui est un muscle profond qui s’enroule autour de la tête du radius près du coude. Un muscle du bras appelé biceps brachial est également impliqué dans la position couchée.

Pied

Sur le pied, cet exercice de supination est réalisé avec la plante du pied pointant vers l’extérieur.

La pronation et la supination de la jambe sont particulièrement sollicitées en course à pied : en effet, le pas commence par un contact du talon avec le sol, suivi d’un roulement vers l’extérieur du pied, appelé supination, avant qu’une tendance à l’inclinaison vers l’intérieur, appelée pronation, ne s’ensuive.

Dans la deuxième phase, être à nouveau en supination permet d’absorber l’énergie envoyée par le sol. Cette énergie est transportée vers l’avant pour la propulsion. La poussée se termine sur le gros orteil et revient en pronation.

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Les anomalies et pathologies liées à la pronation et à la supination 

Il y a des lésions et des distorsions associées à la pronation et à la supination :

Anomalies et pathologies du bras

  • La pronation douloureuse

Il s’agit d’une affection bénigne et récurrente qui affecte les os latéraux de l’avant-bras et provoque une pronation douloureuse. Dans la plupart des cas, la pronation douloureuse chez les enfants peut être causée par des adultes qui tirent trop fort leurs mains ou leurs avant-bras, ou par des enfants qui tirent trop fort leurs mains ou vers le haut. L’enfant a une douleur intense au coude et a du mal à tendre la main. Les autres causes possibles sont la chute du coude, l’entorse du coude, mais parfois il n’y a aucun signe de cela.

  • Golf elbow

Si les muscles de la coiffe des rotateurs sont surmenés, une tendinite, également appelée « épicondylite médiale » ou coude du golfeur, peut survenir. Voici les principaux symptômes d’ épitrochléite :

  • Douleur localisée au niveau de la proéminence osseuse du côté médial du coude.
  • Douleur qui survient lorsque vous appuyez fortement sur le bras ou que vous le maintenez contre un objet.
  • Douleur due à la pronation forcée (rotation de la main vers l’intérieur)
  • Douleur considérablement augmentée par un choc indirect ou une vibration (comme frapper une balle de golf pendant le swing de golf).

Anomalies et pathologies du pied

  • Pronation excessive du pied

Au cours de ce mouvement, la jambe entière se tord, entraînant une rotation externe, provoquant des douleurs dans tous les tissus, des tendons et articulations de la cheville à l’articulation de la hanche en passant par le genou. Cela pourrait entraîner des blessures graves. Cette pronation excessive chez les coureurs peut avoir diverses raisons, telles que :

  1. Asymétrie des membres inférieurs avec longueur inégale ou problème de tension dans la chaîne musculaire.
  2. port des chaussures avec des semelles intercalaires très souples.
  3. Technologie inappropriée.
  4. La fatigue qui conduit à l’affaiblissement des supports.
  • Relation entre pronation et mal de dos 

Des études sur le mouvement chez des personnes sujettes, déterminées par des tests fonctionnels, suggèrent que ces personnes pourraient être exposées à un risque biomécanique plus élevé associé à des maux de musculation dos muscle sévères dans la colonne lombaire située dans le bas du dos.

Pronation et supination douloureuses : le diagnostic à privilégier

Pronation douloureuse chez l’enfant

Pour la pronation douloureuse chez les enfants, les symptômes comprennent : 

  • Il pleure et refuse de bouger le bras.
  • Il garde son coude fixe et légèrement fléchi
  • Il garde son avant-bras au niveau de son ventre.

Il n’y a pas d’hématome, d’épanchement articulaire ou de signes de gravité au niveau du coude. Une radiographie du coude est recommandée si une fracture stationnaire de l’humérus ou de la tête radiale est suspectée.

Le diagnostic de l’épicondylite latérale

Le diagnostic d’épicondylite latérale repose sur un test de stimulation. En fait, une douleur le long du tendon du biceps lorsque le doigt est tendu contre résistance et que le coude est maintenu droit est déjà diagnostiqué.

Diagnostic d’hyperpronation dans les pieds plats 

Le diagnostic d’hyperpronation du pied, ou pieds plats, est un état physique caractérisé par un laxisme de la voûte plantaire en position debout. Ces meilleurs exercices de musculation augmente la surface de contact du pied sur le sol.

La plante du pied est presque entièrement à plat sur le sol et le talon est tourné vers l’extérieur, provoquant l’élargissement et l’affaissement de la voûte plantaire. Les pieds normaux ont une courbure dans la voûte plantaire.

Les traitements liés à la pronation et la supination douloureuses

Pour la main

La pronation douloureuse causée par la luxation de la tête radiale peut être traitée par des manipulations simples. Cela doit être fait par une infirmière afin que la tête radiale puisse être repositionnée. Le but est de retrouver un usage normal du bras.

La manœuvre dite de « Broca » est la plus classique, la plus simple et quasiment indolore. Puis, tout en pressant l’extérieur de la tête radiale vers l’intérieur, amenez l’avant-bras en supination puis en flexion complète assez rapidement.

Si nécessaire, cela peut être répété en dix à quinze minutes. Une autre technique appelée « hyperpronation » consiste à maintenir le bras en position d’hyperpronation jusqu’à ce que vous sentiez un saut. Sachez que ces différentes manipulations sont contre-productives si une fracture est suspectée.

L’épicondylite médiale est traitée en plusieurs étapes. Le repos, les compresses froides, les AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens), la musculation deltoides et les ajustements d’activité sont nécessaires dans un premier temps. Plus tard, lorsque la douleur diminue, des exercices de résistance sont privilégiés.

Pied

Une pronation excessive du pied peut être traitée en portant port d’une semelle orthopédique.
Les thérapies conventionnelles telles que les anti-inflammatoires qui se concentrent sur la lésion, le repos ou la rééducation ne sont pas adaptées pour traiter et prévenir les blessures liées à l’hyperpronation.

Un podologue analysera votre mouvement et recommandera un soutien mécanique passif pour compenser le mouvement.

Le travail par étapes est également essentiel. Courir à l’intérieur ou au sol tout en apprenant à contrôler la pronation est un élément important de la gestion et de la prévention.

Il faut aussi savoir que le cartilage, ainsi que les os, les tendons et les ligaments, se développent et se renforcent beaucoup moins vite que les muscles.

La supination et la pronation au niveau du sport

En escrime, la main ressort dans 4 des 8 positions possibles et dans les autres cases. Au badminton, le mouvement de rotation de l’avant-bras permet une commande et un contrôle précis du rebond du ressort grâce à ces gestes subtils effectués avec la raquette.

Il y a également un mouvement de guerre civile du pied, homologue au geste de l’avant-bras. Cela peut s’expliquer par le geste du bord externe du pied légèrement relevé et le mouvement de décubitus musculation grand dorsal lors de la marche ou de la course.

Supination et pronation raffinées par les mots en littérature

Ces mouvements antinomiques et additionnels ont parfois inspiré les auteurs de la littérature récente.

Michel Tournier, auteur du Roi d’Elgin, ouvrage brillant publié en 1970, cite avec éloquence ces positions dans son célèbre roman : « … la position – supination et pronation – la supination uniquement leur convient… ». C’est aussi leur posture habituelle, paumes ouvertes vers le ciel, doigts joints et tendus. »

Plus récemment, dans son livre Je m’en vais, paru en 1999 et récompensé la même année par le prix Goncourt, l’auteur Jean Echenoz déclarait : « D’après information, cet avant-bras était en supination, montant de lit et percé d’une lanière Une grosse aiguille IV est maintenu en place par un gros pansement transparent ».

Malheureusement, c’est aujourd’hui une phrase qui n’est pas plus indifférente que l’usage de la contention en psychiatrie, qui comprend des comportements qu’il faut garder exceptionnels et limités par rapport à l’attachement du patient à un lit d’hôpital, notamment au niveau des poignets, temps pris en charge par les principales autorités sanitaires. Par conséquent, cette restriction ne doit être utilisée qu’en dernier recours.

Dans son rapport sur l’avenir de la santé mentale et de la psychiatrie, le représentant Dennis Robillard a déclaré, en 2013, que le recours croissant à l’isolement et à l’augmentation du recours à l’isolement cellulaire et à la discussion dans les hôpitaux psychiatriques reflète « l’érosion de la culture classique des relations ».

Ainsi, la supination et la pronation nous ont amenés à souligner l’importance des liens et des relations.

La pronation et la supination correspondent à des mouvements et des positions bien spécifiques du bras. Lorsque la paume fait face au sol et que le pouce pointe vers l’intérieur, on dit que le membre supérieur est en pronation. À l’inverse, si vous sortez votre pouce avec la paume vers le haut, votre bras se pliera.

Ces mouvements de rotation des avant-bras sont très utiles pour la pratique de certains sports comme l’escrime ou le badminton et le tennis. Par analogie, il existe également des mouvements de pronation et de supination des membres inférieurs, qui sont soumis à de fortes sollicitations lors de la course par exemple. Des anomalies liées à ces deux mouvements opposés peuvent être également survenues. En revanche, il y a des traitements pour soigner la pronation et la supination douloureuses. Ces deux termes sont également mentionnés dans les livres de quelques célèbres écrivains.