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Anatomie pathologie soin pouce

par Equipe Musculation.com
Anatomie du pouce

Le pouce est le premier doigt de la main et du pied. C’est un doigt d’une importance capitale puisqu’il permet la préhension. De par sa position un peu écartée, avec les autres doigts, il agit comme une pince et permet ainsi de saisir les objets.

Grâce à sa capacité préhensile, nous pouvons nous nourrir, écrire, saisir les objets pour se défendre … Zoom sur l’anatomie du pouce. 

Comment est faite l’anatomie du pouce ?

Visuellement, le pouce est le plus gros des doigts, et ce, que ce soit pour les doigts de la main ou du pied. D’ailleurs, on l’appelle le gros orteil pour les membres inférieurs. 

Le pouce diffère des autres doigts de par sa structure osseuse. Le squelette du pouce est composé d’un métacarpien. Comme les membres supérieurs en possède cinq, les os du metacarpe forment la paume de la main. Ils portent les numérotés I à V depuis le pouce à l’auriculaire. 

Le métacarpien du pouce s’articule avec le trapèze, petit os du carpe sur la paume de la main. À noter que les têtes osseuses des métacarpiens ressortent quand on serre le poing.  Ces articulations sont ce qu’on appelle les jointures.

Avec le premier métacarpien, le squelette du pouce comporte deux phalanges. Ce sont la phalange proximale, celle articulée avec le métacarpien et la phalange distale. 

La myologie du pouce

Côté myologie, les muscles qui s’insèrent sur les doigts sont les muscles intrinsèques. Ils se trouvent dans la main et permettent leurs mouvements. 

Il y a aussi les muscles interosseux. Ces muscles sont situés entre les métacarpiens et permettent d’effectuer le mouvement d’écarter et de rapprocher les doigts. 

Quant aux mouvements de flexion et d’extension, ce sont, d’une part, les muscles intrinsèques composés du court abducteur, de l’adducteur et du court fléchisseur. Et d’autre part, les muscles extrinsèques composés du long et court extenseur du pouce situé dans l’avant-bras. 

Ces muscles responsables des mouvements de flexion et d’extension s’insèrent sur le pouce par des tendons. 

La zone arrondie sous le pouce se trouve l’éminence thénar. Elle se trouve sur la face palmaire et regroupe certains muscles du pouce. Les mouvements de l’éminence thénar confèrent au pouce la caractéristique de s’opposer aux autres doigts et de se saisir des objets. Cette aptitude s’appelle la préhension.

Quel est le rôle du premier doigt de la main ?

Le rôle principal du pouce est la préhension. Grâce à sa position un peu écartée, le pouce agit comme une pince et offre à la main la capacité de saisir des objets. 

Via cette fonction et avec l’aide des os de l’avant bras, l’homme peut prendre la nourriture, prendre les outils pour faire la construction, prendre les armes pour se défendre …  

Quelles sont les pathologies du pouce ?

La fracture du pouce 

La plus fréquente est la fracture articulaire de la base du premier métacarpien. On l’appelle également la fracture de Bennett. Côté articulation, elle touche la trapézo-métacarpienne. C’est la principale articulation du pouce. 

Les fractures des os main sont généralement la conséquence d’un coup lors d’un choc sportif ou d’une chute accidentelle atterrissant sur le pouce. 

Pour soigner la fracture du pouce, l’articulation est replacée au cours d’une intervention chirurgicale.

L’entorse du pouce

Une entorse est la détente ou la rupture d’un des ligaments du pouce après un traumatisme. Cela peut arriver suite à une chute au ski. Le pouce retenu par la dragonne du bâton est entraîné par un mouvement vers l’extérieur. 

Ainsi, le ligament latéral interne est le plus fréquemment touché. Or, ce ligament a un rôle important dans l’exécution des mouvements de pince pendant la préhension afin de stabiliser le pouce. 

Une entorse se soigne par immobilisation ou par chirurgie selon la gravité du cas.

Le panaris

Un panaris est une infection se situant dans la majorité des cas sur le pourtour ou sur le dessous de l’ongle. Toutefois, cette infection peut aussi se manifester au niveau de la pulpe, sur le dos d’un doigt, sur le côté ou sur la paume de la main. 

L’agent responsable du panaris est un germe de type staphylocoque doré tout comme il peut aussi s’agir d’un streptocoque ou d’un entérocoque.

L’arthrite

Auparavant appelée rhumatisme, l’arthrite désigne une inflammation des articulations. Il y a deux formes principales d’arthrite : 

  • Arthrose du pouce ou rhizarthrose : c’est la plus fréquente. Elle se manifeste par des douleurs persistantes aux articulations provoquées par l’usure anormale du cartilage et de toute l’articulation. L’arthrose du pouce se manifeste à la base du pouce. Cette affection atteint l’articulation entre le trapèze et le premier métacarpien. Elle atteint souvent les femmes.
  • La polyarthrite rhumatoïde : c’est une maladie inflammatoire des articulations ayant comme symptôme un gonflement. Les articulations deviennent douloureuses et sont limitées dans leur amplitude pendant le mouvement. Si la polyarthrite rhumatoïde n’est pas prise en charge, les articulations ont tendance à se déformer progressivement au fil du temps. Cette pathologie touche le plus souvent les articulations des mains, du pouce, du poignet et des pieds.

Comment traiter et prévenir les pathologies du pouce ?

En ce qui concerne l’arthrose, il existe plusieurs moyens susceptibles de diminuer les risques de son apparition. Notamment, la pratique d’une activité physique et sportive régulière, par exemple, permet de protéger les articulations.

Malheureusement, il n’y a que très peu de moyens connus pour prévenir la polyarthrite rhumatoïde.

Pour protéger ses articulations et ses doigts, faire des activités manuelles ou sportives est bénéfique. Pour le jardinage, on vous conseille de bien choisir les gants appropriés. 

En ce qui concerne les sports de glisse, il est nécessaire de protéger les mains, le bras et les poignets.

Quels sont les examens médicaux réalisables sur le pouce ?

Pour établir un diagnostic, un examen clinique sera réalisé par le médecin. Cela comprend l’interrogatoire basé sur des questions générales puis focalisé sur les symptômes qui ont amené le patient à consulter.  

Un examen physique du pouce s’ensuit, si nécessaire, il va examiner la main et le poignet dans tous ces aspects : peau, vascularisation, structures osseuses, sensibilité et motricité. 

Un examen radiographie pourra également être effectué pour compléter l’examen clinique. Technique d’imagerie médicale, la radio représente l’examen standard de référence. Une première étape obligatoire et parfois suffisante pour diagnostiquer et confirmer la fracture. C’est le cas de l’arthrose du pouce, mais en plus, une radio permet de voir l’importance de la destruction articulaire.

Une IRM ou Imagerie par Résonance Magnétique. Cet examen permet de réaliser des images très précises, en 2D ou en 3D. Une IRM est un grand appareil cylindrique dans lequel existent un champ magnétique et des ondes radio. L’IRM sert souvent comme un examen supplémentaire à la radiographie.

Une échographie pourra compléter les examens médicaux susmentionnés. C’est une technique d’imagerie axée sur l’utilisation des ultrasons et des ondes sonores inaudibles qui offrent une « visualisation » de l’intérieur du corps. 

L’échographie est l’examen de référence quand la jonction métacarpe-phalange du pouce est atteinte. Elle permet d’étudier aisément les tendons.

Le scanner : cette technique d’imagerie vise à créer des images en coupe une région du corps précise. Pour se faire, l’appareil balaie et photographie en coupe une région du corps donnée, grâce à l’utilisation d’un faisceau de rayons X. Quand on parle de « scanner » on désigne généralement l’appareil médical, toutefois, le même terme est communément utilisé pour nommer l’examen en question. 

Quelles sont les pathologies du pouce ?

La fracture du pouce 

La plus fréquente est la fracture articulaire de la base du premier métacarpien. On l’appelle également la fracture de Bennett. Côté articulation, elle touche la trapézo-métacarpienne. C’est la principale articulation du pouce. 

Les fractures des os main sont généralement la conséquence d’un coup lors d’un choc sportif ou d’une chute accidentelle atterrissant sur le pouce. 

Pour soigner la fracture du pouce, l’articulation est replacée au cours d’une intervention chirurgicale.

L’entorse du pouce

Une entorse est la détente ou la rupture d’un des ligaments du pouce après un traumatisme. Cela peut arriver suite à une chute au ski. Le pouce retenu par la dragonne du bâton est entraîné par un mouvement vers l’extérieur. 

Ainsi, le ligament latéral interne est le plus fréquemment touché. Or, ce ligament a un rôle important dans l’exécution des mouvements de pince pendant la préhension afin de stabiliser le pouce. 

Une entorse se soigne par immobilisation ou par chirurgie selon la gravité du cas.

Le panaris

Un panaris est une infection se situant dans la majorité des cas sur le pourtour ou sur le dessous de l’ongle. Toutefois, cette infection peut aussi se manifester au niveau de la pulpe, sur le dos d’un doigt, sur le côté ou sur la paume de la main. 

L’agent responsable du panaris est un germe de type staphylocoque doré tout comme il peut aussi s’agir d’un streptocoque ou d’un entérocoque.

L’arthrite

Auparavant appelée rhumatisme, l’arthrite désigne une inflammation des articulations. Il y a deux formes principales d’arthrite : 

  • Arthrose du pouce ou rhizarthrose : c’est la plus fréquente. Elle se manifeste par des douleurs persistantes aux articulations provoquées par l’usure anormale du cartilage et de toute l’articulation. L’arthrose du pouce se manifeste à la base du pouce. Cette affection atteint l’articulation entre le trapèze et le premier métacarpien. Elle atteint souvent les femmes.
  • La polyarthrite rhumatoïde : c’est une maladie inflammatoire des articulations ayant comme symptôme un gonflement. Les articulations deviennent douloureuses et sont limitées dans leur amplitude pendant le mouvement. Si la polyarthrite rhumatoïde n’est pas prise en charge, les articulations ont tendance à se déformer progressivement au fil du temps. Cette pathologie touche le plus souvent les articulations des mains, du pouce, du poignet et des pieds.

Comment traiter et prévenir les pathologies du pouce ?

En ce qui concerne l’arthrose, il existe plusieurs moyens susceptibles de diminuer les risques de son apparition. Notamment, la pratique d’une activité physique et sportive régulière, par exemple, permet de protéger les articulations.

Malheureusement, il n’y a que très peu de moyens connus pour prévenir la polyarthrite rhumatoïde.

Pour protéger ses articulations et ses doigts, faire des activités manuelles ou sportives est bénéfique. Pour le jardinage, on vous conseille de bien choisir les gants appropriés. 

En ce qui concerne les sports de glisse, il est nécessaire de protéger les mains, le bras et les poignets.

Quels sont les examens médicaux réalisables sur le pouce ?

Pour établir un diagnostic, un examen clinique sera réalisé par le médecin. Cela comprend l’interrogatoire basé sur des questions générales puis focalisé sur les symptômes qui ont amené le patient à consulter.  

Un examen physique du pouce s’ensuit, si nécessaire, il va examiner la main et le poignet dans tous ces aspects : peau, vascularisation, structures osseuses, sensibilité et motricité. 

Un examen radiographie pourra également être effectué pour compléter l’examen clinique. Technique d’imagerie médicale, la radio représente l’examen standard de référence. Une première étape obligatoire et parfois suffisante pour diagnostiquer et confirmer la fracture. C’est le cas de l’arthrose du pouce, mais en plus, une radio permet de voir l’importance de la destruction articulaire.

Une IRM ou Imagerie par Résonance Magnétique. Cet examen permet de réaliser des images très précises, en 2D ou en 3D. Une IRM est un grand appareil cylindrique dans lequel existent un champ magnétique et des ondes radio. L’IRM sert souvent comme un examen supplémentaire à la radiographie.

Une échographie pourra compléter les examens médicaux susmentionnés. C’est une technique d’imagerie axée sur l’utilisation des ultrasons et des ondes sonores inaudibles qui offrent une « visualisation » de l’intérieur du corps. 

L’échographie est l’examen de référence quand la jonction métacarpe-phalange du pouce est atteinte. Elle permet d’étudier aisément les tendons.

Le scanner : cette technique d’imagerie vise à créer des images en coupe une région du corps précise. Pour se faire, l’appareil balaie et photographie en coupe une région du corps donnée, grâce à l’utilisation d’un faisceau de rayons X. Quand on parle de « scanner » on désigne généralement l’appareil médical, toutefois, le même terme est communément utilisé pour nommer l’examen en question.