Comment se composent les fessiers ?
Le grand fessier
Le grand fessier est comme son nom l’indique un énorme muscle fessier. C’est le plus perceptible et le plus épais des muscles du séant.
Ce muscle volumineux, de configuration carrée, couvre tous les autres muscles des fesses. Par une suite logique, c’est l’unique muscle qu’un culturiste peut incontestablement exposer sur scène en concurrence.
En réalité, de petits sillons sont aperçus au niveau du postérieur sur des culturistes extraordinairement secs. Ils s’avèrent être des faisceaux de filaments musculaires du muscle fessier le plus superficiel.
Ce muscle épais siège sur le cinquième postère de la saillie osseuse, étroite et allongée des hanches. Cette partie ultérieure de la cavité iliaque est localisée sur le sacrum et sur l’appendice de l’os sacrum (coccyx).
Il prend une direction inclinée vers le sol formant ainsi un angle aigu compris entre 30 ° et 60 °. Il est retenu par des filaments profonds sur la structure qui attache le muscle à l’os. Cette dernière se termine sur la portion située au-dessus de la branche tournée vers l’extérieur du corps. Il s’agit de la branche de la partie saillante du postérieur de la diaphyse du fémur (ligne âpre) divisée en trois parties. Le grand fessier se fixe également par des fibres de surface en arrière de l’expansion aponévrotique.
La pliure dorsale de l’enveloppe corporelle située entre vos fesses et votre cuisse est en fait le bord bas de ce muscle. En se basant sur le rôle, le colossal fessier est le principal exerciseur de la partie de la jambe allant de la hanche au genou.
En action, ce muscle joue majoritairement dans l’accroissement de votre cuisse au niveau de la jonction de la hanche. En effet, il intervient pendant la montée dans des exercices de musculation de la cuisse et des fesses. On peut citer comme exercice le squat, le hack squat et les lunges (avec barre ou poids).
Le colossal fessier se resserre au maximum durant la phase d’accroissement lors de l’enchainement exécuté avec le leg press. Il est à noter que ces entrainements sont des exercices de base impliquant l’action de plusieurs autres muscles de la jambe. De ce fait, le colossal fessier peut être difficilement isolé dans l’exercice.
Le deuxième rôle du colossal fessier est le mouvement circulaire vers l’extérieur de la cuisse. Il résulte lors de la descente dans l’exercice des mouvements de musculation consistant en des flexions de la jambe. Le colossal fessier est très peu impliqué dans la marche quotidienne.
En effet, il est décontracté dans notre position debout sans mouvement.
Pourtant, quand la puissance est essentielle (tel que pour courir, grimper, etc.), il se resserre avec force.
Le moyen fessier
Le moyen fessier est un muscle de la forme d’un triangle ou d’un éventail. Il est majoritairement recouvert par un muscle plus épais, le grand fessier.
Ce muscle s’introduit sur les trois quarts citérieurs de la saillie osseuse, étroite et allongée et de l’excroissance pointue citérieure et supérieure des hanches. Il se finit par l’épaisse structure qui attache le muscle à l’os. Cette dernière se fixe sur la partie externe du fémur. Ceci plus précisément au niveau des deux apophyses où se fixes les muscles trochanters (ceux qui font tourner la cuisse).
En dépit du fait que la face supérieure du fessier intermédiaire ne soit pas entièrement recouverte par le grand, elle n’est pas visible chez les culturistes.
Ce muscle est un robuste muscle adducteur de la partie de la jambe allant de la hanche au genou. En d’autres termes, sa fonction est de rapprocher de l’axe du corps les parties auxquelles il est attaché. Comme c’est le cas lorsque votre jambe est engagée dans des mouvements sur le côté.
Les appareils adaptés aux muscles responsables de l’adduction (hanche et cuisse) ainsi que les entrainements à la poulie basse cibleront de manière effective ce muscle. Le fessier intermédiaire a une fonction fondamentale au cours d’un trajet à pied. Celui de gauche ramène la partie gauche de votre bassin vers le sol. Au même moment, il retient la partie droite d’un affaissement tandis que votre jambe droite se hisse pour faire une marche vers l’avant.
En retour, alors que le fessier intermédiaire droit se resserre, il aide votre pied gauche à se décoller du sol quand vous vous déplacez.
Le petit fessier
Le petit fessier est similairement en forme de triangle ou d’éventail. Il est localisé discrètement sous le moyen fessier. Il s’immisce au-dessus et à l’intérieur, sur la cavité externe des hanches. Il se termine par une structure qui attache le muscle à l’os. Celle-ci se fixe sur le côté citérieur de des apophyses du fémur.
En raison de la proximité des zones de liaison du court et du moyen fessier, leurs fonctions se rapprochent.
Principalement adducteur, il intervient dans le mouvement circulaire vers l’intérieur grâce à ses faisceaux citérieurs. Quant au mouvement rotatif vers l’extérieur, il a l’aide de ses faisceaux les plus ultérieurs.
Au cours d’un trajet à pied, les fessiers courts droit et gauche maintiennent le bassin penché de telle sorte que le pied opposé arrive à se décoller du sol.
Le muscle piriforme
Le muscle en forme de poire (autrefois muscle du bassin en forme de pyramide) est un muscle interne, serré et en forme de triangle. Il s’étire du sacrum au colossal trochanter. Vous pouvez de manière peu précise localiser la bordure supérieure du muscle pyramidal. Il vous suffira de visualiser un trait entre les deux petits creux à l’aide d’un miroir.
D’après les propriétés, le piriforme joue dans la rotation vers l’extérieur quand la cuisse exerce un effort. De plus, il produit l’adduction de la cuisse ployée.
Aucun exercice de bodybuilding ne demande une révolution vers l’extérieur avec la cuisse étirée. Cependant, des exercices d’adduction de la cuisse ployée en position assise sur un appareil à abducteurs sont possibles.
Le muscle obturateur interne
L’obturateur interne est dissimulé sous le muscle pyramidal. Il doit ce nom parce que sa zone de liaison supérieure sert à boucher le trou ovale de l’os iliaque.
Ce muscle s’achève par une structure qui attache le muscle à l’os dans la cavité des doigts du côté interne du colossal trochanter. Comme le muscle pyramidal, il a une fonction dans la rotation externe de la cuisse étirée et dans l’abduction de la cuisse ployée.
Les jumeaux supérieurs et inférieurs
Les paires sont des muscles serrés et fuselés. Ces deux muscles se discernent sous le muscle pyramidal, mais recouvrent les filaments musculaires de l’obturateur interne.
Le sosie du dessus s’enfonce sur la partie externe de l’excroissance pointue coxale. Le sosie du bas se loge à la bordure inférieure de l’entaille coxale, à côté de l’éminence sur l’os de l’ischion. Ils se finissent avec l’obturateur intérieur dans la cavité des doigts du côté interne du colossal trochanter.
Il est donc évident que les paires supérieure et inférieure ont les mêmes fonctions que le muscle pyramidal et l’obturateur interne. Tous deux en plus de l’obturateur interne ont pour rôle le support de la tête du fémur dans l’acétabulum. D’où le renforcement de l’équilibre de la jonction de la hanche.
Le carré fémoral
Le carré fémoral (autrefois carré de la cuisse) est un muscle petit, aplati et dont la forme est semblable à celle d’un parallélogramme rectangle. Il se situe en bas de l’obturateur intérieur et des muscles pairs. Les zones de liaison supérieure de ce muscle se placent sur la bordure tournée vers l’extérieur du corps de l’éminence sur l’os de l’ischion.
Les filaments musculaires s’achèvent sur la portion basse de l’entre-trochantérienne ultérieure fémorale. Le carré crural est un rotateur de la cuisse vers l’extérieur et soutient la tête fémorale dans la jonction de la hanche.
Le muscle ilio-psoas
Autrefois muscle psoas-iliaque, c’est un muscle très vigoureux. Sa fonction est de ployer la hanche. Vous l’utilisez inconsciemment lors de vos exercices abdominaux.
À supposer que vous débutez vos exercices abdominaux hanches ployées, l’action de l’ilio-psoas n’en est pas nulle, mais moindre. Sur vos deux pieds, un petit psoas-iliaque vous fait trop courber. Cette cambrure trop importante va endommager les cartilages entre vos vertèbres lombaires.
L’iliaque et le psoas s’introduisent au-dessus de la partie intérieure du fémur. Le premier occupe toute la cavité des hanches d’où il naît. Le second a une naissance ample à partir de la 12e vertèbre du dos à la 5e lombaire. Le travail du ilio-psoas, s’il se raccourcit de façon unilatérale, induit à un trou dans le bas du dos et à une déviation latérale de la colonne.
Si par contre il se raccourcit de façon bilatérale, il ramène les cuisses sur le thorax, ou vice versa, suivant un point immobile. Si le bassin n’est pas stabilisé par les abdos, il le fait incliner vers l’avant de l’axe vertical, ce qui forme un trou dans le bas dorsal. Le psoas-iliaque est ajusté au poids à quatre pattes, c’est pour cela qu’il est trop petit dans la position sur pieds. Pour se déplacer à grands pas, ce muscle se doit d’être étirable.
Pour une bonne sieste les membres inférieurs déployés, il faut un psoas-iliaque long.
Pour l’étendre, il faut exécuter des lunges avant, en déployant bien la jambe arrière, en resserrant la fesse du même côté et par la même occasion les abdominaux afin d’éviter de créer un trou dans le bas dorsal.