De nombreux athlètes aguerris gardent précieusement le pre-workout comme le secret de leur performance. Ces compléments alimentaires amplifient la force et l’énergie des adeptes de sports d’endurance et de musculation. Comment ? Grâce à leurs ingrédients composés de stimulants, de vasodilatateurs, de boosters NO et de divers nutriments. Mais cette formule qui séduit tant dans l’univers des entrainements intenses est-elle réellement sans danger ? Qu’en est-il des effets secondaires de ces boosters de performance ? On vous dit tout dans cet article.
Un tour sur les pre-workouts
Compléments alimentaires dédiés aux pratiquants des sports intenses, les pre-workouts ont été conçus pour être pris avant la séance d’entraînement. Ils réunissent une riche variété d’ingrédients choisis pour leur capacité à :
- Optimiser les niveaux d’énergie des sportifs,
- Retarder la sensation de fatigue,
- Accélérer les divers processus biologiques pouvant booster la performance sportive comme la congestion musculaire et la production d’oxyde nitrique.
La composition des boosters de performance
Le pre-workout en musculation doit son efficacité à ses nombreux composants. Parmi les plus connus, il y a la caféine, la bêta-alanine, la créatine, l’arginine, la citrulline ainsi que les vitamines du groupe B et les minéraux. La formule utilisée dans la conception des compléments diététiques n’est pas la même.
Certains boosters ne comportent pas de stimulants. D’autres sont enrichis en caféine. C’est justement le cas du pre workout Born of Rage Vegan qui contient 51 mg de caféine par dose de 10g).
Il y a aussi des pre-workouts sans créatine, comme le cas du Born of Rage Ultimate. C’est un pre-workout explosif qui offre endurance, énergie et concentration aux sportifs lors d’un entraînement intensif. Il doit sa puissance à la bêta-alanine, associée à la citrulline et au Zynamite, un remplaçant de caféine de qualité supérieure.
Bien entendu, il y a aussi des boosters avec créatine. Ils garantissent une hausse des capacités physiques lors de l’exécution des séries d’exercices intenses. C’est le cas de la Créatine Pro Zero. Elle contient 100% de créatine micronisée nommée Pure Créatine, un produit facile à assimiler.
Les risques liés de la prise des pre-workouts
Les pre-workouts sont-ils dangereux pour la santé ? Avant tout, il faut souligner que les boosters sont généralement composés d’ingrédients et des principes actifs à l’état naturel. Ce sont d’ailleurs des substances présentes dans les aliments consommés au quotidien, pour ne citer que la caféine et la créatine.
Toutefois, les compléments contiennent également des ingrédients naturellement synthétisés par l’organisme. C’est le cas de la citrulline et de la bêta-alanine. En tenant compte de leur composition, les pre-workouts sont considérés comme des produits sains, fiables et sans dangers.
Ce qu’il faut aussi se rappeler, c’est que ces compléments alimentaires sont dotés d’une formule très concentrée. Autrement dit, chaque ingrédient qui les compose est présent en forte quantité. Cela peut générer un risque de surconsommation qui va produire des effets secondaires.
À titre d’exemple, la prise d’un pre-workout peut favoriser une surconsommation en caféine. Pour les personnes sensibles à ce stimulant, des effets secondaires gênants comme des insomnies, des tremblements et des maux de tête peuvent survenir.
Les effets secondaires des pre-workouts
Comme il a été mentionné précédemment, les pre-workouts ne sont pas vraiment dangereux pour la santé. C’est la surconsommation de certains ingrédients qui engendre des problèmes. Puisque les composants ont des caractéristiques variées, les effets secondaires qu’ils provoquent différent. Découvrez une liste non exhaustive des effets secondaires des boosters et les solutions à adopter lors de leur apparition.
Maux de tête
C’est l’un des principaux effets indésirables des pre-workouts. Les douleurs à la tête sont causées par une surconsommation de caféine qui provoque une hausse de la tension artérielle. Selon les professionnels de la santé, un adulte en bonne santé ne devrait pas consommer plus de 400 mg de cette substance au quotidien.
Une forte consommation d’ingrédients à effet vasodilatateur comme l’arginine peut aussi provoquer des maux de tête. Mais en général, cela se produit rarement. En revanche, la surconsommation de caféine est tout à fait possible puisque ce stimulant est présent dans les aliments consommés au quotidien comme le café, le chocolat et les sodas.
Comment éviter les effets secondaires alors ? En premier lieu, il faut identifier toutes les sources de caféine prises pendant la journée. Il est conseillé d’éliminer certaines d’entre elles en cas de prise de pre-workout avec stimulant. Le respect de ces recommandations pourrait vous mettre à l’abri des maux de tête. Si en dépit des précautions prises, le trouble survient et persiste, il est conseillé de réduire davantage la dose de caféine consommée.
Anxiété et sensation d’oppression
Les pre-workouts peuvent aussi provoquer des troubles psychologiques, notamment de l’anxiété et un sentiment d’oppression. La présence en grande quantité de la caféine est toujours à l’origine de ces maux. La caféine provoque en effet une hausse du rythme cardiaque, ce qui explique la sensation d’oppression.
Une fois de plus, la solution est de limiter la consommation de cette molécule. Pour cela, il vaut mieux éliminer les autres sources de caféine comme le café si vous deviez prendre du booster de performance. Vous avez aussi la possibilité de choisir des pre-workouts sans caféine.
Démangeaisons et picotements
Ce sont les effets indésirables liés à la consommation de niacine et de bêta- alanine, les principaux ingrédients des pre-workouts. La consommation d’une forte dose de vitamine B3 engendre une vasodilatation cutanée. Lorsque ce phénomène se produit, la peau devient rouge et chaude. Des démangeaisons peuvent aussi apparaître si la niacine est associée à la bêta-alanine, un composant reconnu comme un excellent tampon à l’acidité musculaire.
En effet, la bêta-alanine est l’ingrédient qui donne au booster de performance la capacité de réduire la fatigue et de prévenir l’échec musculaire. Sa consommation favorise aussi l’apparition de divers effets désagréables comme des picotements au niveau des pieds et des mains.
Selon les experts, il s’agit d’une sensation normale et elle met en évidence l’efficacité du pre-workout. Par ailleurs, elle devrait disparaître au bout de quelques minutes. Mais si elle persiste, cela signifie qu’il faut éviter de prendre du pre-workout contenant de la bêta-alanine.
Que faire en cas d’apparition des effets secondaires de la vitamine B3 ? Il suffit d’éviter la surconsommation. Une dose de 100 mg par jour est recommandée. Il ne faut pas hésiter à la réduire si nécessaire.
Troubles digestifs et nausées
On peut ajouter sur la liste des effets secondaires des compléments sportifs pour la performance, les troubles digestifs et les nausées. Ils ne sont pas liés à un ingrédient spécifique, même si la caféine pourrait aussi être à l’origine du problème. En général, ces désagréments sont provoqués par une mauvaise utilisation du pre-workout.
Dans le cas d’un booster sous forme de poudre par exemple, il est nécessaire de bien diluer la dose recommandée dans de l’eau afin que les principes actifs contenus dans le supplément soient facilement assimilables par le système digestif. La quantité d’eau mentionnée par le fabricant est à respecter.
Si les symptômes apparaissent, la solution est de rajouter de l’eau. Bien entendu, il faut aussi éviter les éléments irritants comme le piment ou les aliments riches en lactose lorsque vous prenez du booster de performance.
Crampes
Le pre-workout est censé réduire tous les risques de dommages musculaires et des douleurs après l’effort. Mais il arrive que sa consommation provoque des crampes. En général, le problème est dû à un excès de caféine ou de créatine. Il se peut aussi qu’il soit associé à la combinaison de ces ingrédients phares du pre-workout.
Notons que la caféine et la créatine ont un effet diurétique. Or, les crampes sont les conséquences de la déshydratation. Une bonne hydratation s’impose donc lors de l’utilisation d’un booster contenant ces deux ingrédients. De plus, une déshydratation peut provoquer une carence en électrolytes, notamment en potassium, ce qui ne peut qu’accroître l’intensité des crampes.
Il est donc conseillé de boire une bonne quantité d’eau toute la journée. La consommation d’aliments riches en vitamines et minéraux, comme les légumes et fruits est recommandée. En cas de besoin, il ne faut pas hésiter à prendre des compléments diététiques.
Insomnies
En effet, les insomnies s’ajoutent bien sur la liste des effets indésirables des pre-workouts. La caféine est le principal accusé. Hormis le fait d’être un stimulant, elle peut retarder ou empêcher l’endormissement. La caféine peut aussi détériorer la qualité du sommeil. Pour éviter les insomnies, il faut éviter la prise d’un booster avec stimulant après 15 heures.
Ainsi, les sportifs qui ont l’habitude de s’entraîner le soir devraient opter pour un booster sans caféine. Pour puiser l’énergie nécessaire à la réalisation des exercices intensifs et pour accroître leurs performances sportives, ils peuvent compter sur les autres composants, notamment la bêta-alanine et la créatine.
Les erreurs à éviter en cas de prise de pre-workout
Pour éviter les effets secondaires, il est indispensable de bien suivre les recommandations concernant le dosage et l’heure de prise. Mais il y a aussi quelques erreurs à éviter si vous voulez que la prise du complément soit réellement bénéfique pour vous.
Utilisation de longue durée
Si les sportifs prennent du pre-workout avant une séance d’entraînement, c’est parce qu’ils souhaitent profiter de ce coup de fouet qui va les permettre à avoir plus d’endurance et de performance. Pour rappel, il est provoqué par la grande quantité de caféine contenue dans le booster.
Toutefois, consommer de la caféine régulièrement et à forte dose peut provoquer une sorte d’accoutumance. L’organisme va en effet s’adapter à la présence de cette substance. En cas d’arrêt de prise du pre-workout, des problèmes peuvent survenir. Il faut citer entre autres l’irritabilité causée par la sensation de manque, les maux de tête ainsi que la fatigue.
De plus, les sportifs vont finir par penser que c’est grâce au complément alimentaire qu’ils arrivent à surpasser leurs limites pendant l’entraînement. Ainsi, lorsqu’ils ne prennent plus ce complément, ils vont croire qu’ils ne pourront plus reproduire les mêmes prouesses. Pour toutes ces raisons, il est déconseillé de prendre du booster sur une longue période. Il vaut mieux privilégier l’utilisation par cycle.
L’idéal, c’est de réserver la prise du booster de performance lors des entraînements intensifs. Sinon, les sportifs peuvent aussi arrêter la consommation du complément pendant au moins une semaine pour éviter la dépendance.
Ne pas respecter la dose
Peu importe la composition du pre-workout et peu importe les défis à relever lors de la séance d’entraînement, il est hors de question de prendre une dose supplémentaire du booster. Il en est de même si l’effet ressenti n’est pas à la hauteur de vos attentes. Le respect du dosage est primordial surtout si le produit est enrichi en caféine et autres stimulants.
Une surconsommation provoque une saturation des récepteurs et de l’organisme. Ils ne réagissent plus aux actions des principes actifs. Les effets secondaires mentionnés auparavant vont également apparaître. Si ce genre de problème survient, il vaut mieux arrêter immédiatement l’utilisation du complément.
Prendre le pre-workout à chaque entraînement
Le pre-workout n’est pas nécessaire à chaque fois que vous allez vous entraîner. Il ne faut pas oublier que sa prise est consommée avant un entraînement intensif. En respectant cette recommandation, vous pouvez utiliser le complément de manière épisodique. Ainsi, le risque de dépendance est évité.
De plus, le booster de performance pourra conserver son intensité à chaque prise. Pour les adeptes de la musculation qui souhaitent réaliser de nouveaux objectifs à chaque entraînement, la prise régulière de pre-workout n’est pas nécessaire. Il faut penser à espacer l’utilisation du booster d’une ou de deux séances intenses.
Les bonnes habitudes à adopter
Hormis le fait de limiter la prise du pre-workout, l’adoption de quelques bonnes habitudes est recommandée pour un usage sécurisé du produit.
Rester prudent lors de l’association de plusieurs compléments
Dans la plupart des cas, les athlètes, notamment ceux qui font de la musculation, ne prennent pas un seul complément alimentaire. Il faut dire que les boosters ont des fonctions variées. Si certains produits permettent par exemple d’accélérer la combustion de graisses, d’autres permettent d’augmenter l’endurance.
Avant d’associer le pre-workout à d’autres compléments diététiques, il faut bien étudier si la combinaison est possible. Le but est d’éviter la surconsommation dangereuse de certains ingrédients. De même, il faut prendre en compte le mode d’alimentation avant la prise d’un booster de performance. Pour quelqu’un qui a l’habitude de boire du café au quotidien, prendre un pre-workout avec caféine peut être source de danger.
Une analyse méticuleuse des apports nutritionnels au quotidien est recommandée. Il faut aussi identifier tous les ingrédients qui composent le booster de performance et leur dosage. Cette mesure vous permettra d’obtenir une combinaison gagnante et d’éviter le risque de surdosage.
Adopter une bonne hygiène de vie
Pour que prendre un pre-workout ne soit pas une source de danger et pour que le complément alimentaire soit réellement efficace. Il est nécessaire d’adopter une bonne hygiène de vie. Il est donc conseillé de :
- Dormir au moins 8 heures par nuit,
- Boire 2 litres d’eau par jour au minimum surtout lorsque vous utilisez un complément alimentaire,
- Opter pour une alimentation variée et équilibrée composée majoritairement de sources de minéraux et de vitamines comme les légumes et les fruits et pauvre en sucre et en aliments transformés,
- S’entraîner régulièrement et varier le programme de chaque séance pour éviter le recours à un booster de performance à tous les coups.