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Tout connaître sur le psoas

par Equipe Musculation.com
pathologie des psoas

De nombreux muscles composent le corps humain. Parmi eux, ce muscle fléchisseur au niveau de la hanche. Appelé le « psoas », il contribue à l’accomplissement de certains mouvements des membres. On peut distinguer le petit psoas et le grand psoas dans son installation. Pour en savoir plus sur ce muscle, il est nécessaire de passer par l’anatomie – pathologie – soin du grand psoas ainsi que du petit psoas.

Anatomie psoas : du petit et du grand

Par sa définition étymologique, le « psoas » est un mot grec qui signifie les lombes. Les lombes sont les régions postérieures de l’abdomen, à gauche et à droite de la colonne vertébrale. Le psoas possède une forme verticale, soit très longue, en atteignant le fémur. Il se compose de deux corps musculaires appelés le petit psoas et le grand psoas. Son ensemble se tient sur les cinq vertèbres lombaires, comme le sacrum, et se cravate au fémur, puis s’attache au petit trochanter. Ainsi, il se termine avec le muscle iliaque par un tendon commun. C’est notamment la position du grand psoas. Le grand et le petit psoas complètent les muscles du dos, tel le rhomboide role douleurs musculation. Ils ont une bonne épaisseur et sont fusiformes. 

Épais et allongé, le grand psoas s’insère sur la colonne vertébrale. Il est placé au niveau des disques intervertébraux soit à la douzième vertèbre thoracique allant vers la cinquième vertèbre lombaire. Il se situe dans le bas du dos, juste au-dessus des fesses. Le petit muscle psoas se place sur la face antérieure du grand psoas. Il commence là où le grand psoas se termine à l’éminence ilio-pectinée. Il compose un groupe musculaire aux caractéristiques biomécaniques semblables.

Physiologie du psoas : petit et grand

Les muscles psoas agissent à la fois sur le dos et sur la jambe. Avec ses nombreux rôles :

  • Permettre de lever la cuisse
  • Incliner le buste lorsque la jambe est fixée
  • Assurer la flexion de la cuisse vers le tronc
  • Assurer la flexion du tronc vers la cuisse
  • Permettre la flexion et la rotation des vertèbres lombaires
  • Maintenir l’équilibre du corps en station debout
  • Stabiliser la position
  • Maintenir la lordose lombaire
  • Offre la fluidité du corps en mouvement
  • Contribuer aux conditions de la marche

Ces muscles épais fonctionnent selon son appuie. Ils sont toujours contractés puisqu’ils participent à l’équilibre postural global.

Le grand psoas est vascularisé par les branches des vaisseaux lombaires et circonflexes iliaques. Son innervation se fait par les branches antérieures des nerfs L1 à L3, ainsi que des branches du nerf fémoral. Quant au petit psoas, il est l’auxiliaire de son compagnon lors de l’immobilisation du fémur.

Anomalies et pathologies du petit et grand psoas

Tout comme les autres muscles, le grand et le petit psoas peuvent être atteints de diverses maladies.

Affection de l’abdomen

Telle que l’appendicite, cette maladie provoque une contraction involontaire appelée psoïtis. Cette inflammation crée une tendinite qui provoque une douleur dans l’aine lorsqu’on se tient debout. Elle peut même causer une boiterie à la marche, ce qui crée une hanche douloureuse.

Hématome

Rencontré par le grand psoas notamment en cas d’hypocoagulabilité. Ce fait s’explique par une diminution importante du pouvoir coagulant du sang. 

Abcès

Le psoas peut être sujet de cette maladie en cas de :

  • Une inflammation simultanée d’un disque intervertébral et des vertèbres adjacentes
  • Une infection osseuse ou discale

Cette pathologie demeure une maladie rare au niveau des muscles du dos.

Tendinopathie

Elle constitue une inflammation au niveau du tendon d’achille. La Tendinopathie touche les séniors et nécessite le port d’une prothèse de hanche. La douleur sentie au moment du fléchissement de la hanche peut s’avérer très handicapante. Sa répétition et son importance deviennent de plus en plus incontrôlables.

Lésion

Il se produit lors du sport, étant donné qu’il est le principal fléchisseur de la hanche. Il possède un rôle très important à l’accomplissement des gestes. 

Quels traitements en cas de problème liés au psoas ?

Une bonne conduite et un bon comportement peuvent réduire les problèmes liés au psoas. Pour en savoir, il est possible de faire des traitements préventifs et curatifs.

Traitement préventif

Pour éviter les douleurs, faibles ou intenses, au niveau du bassin et des hanches, le blocage vertébral et la tendinite, il faut pratiquer des étirements réguliers. L’échauffement des muscles et la préparation des mouvements permettent aux muscles d’être plus flexible lors de son usage. Ces mouvements de préparation sont fortement conseillés aux sportifs avant et après un footing, une séance de sport, ainsi que d’autres pratiques du corps et du bassin. Cela permet également aux autres muscles fléchisseurs de se détendre, comme le tenseur du fascia lata, le soin blessure adducteur et le quadriceps. Il faut également étirer les ischio-jambiers qui sont les muscles antagonistes après les muscles psoas.

  1. Prendre du repos
  2. Éviter les activités douloureuses
  3. Mettre au froid
  4. Prendre un remède naturel
  5. Masse le muscle psoas
  6. Faire des échauffements de temps en temps
  7. Pratiquer des petits exercices pour renforcer les muscles

On peut également éliminer la toxine facilement par un exercice d’étirement. Déposez le genou en reculant jusqu’à trouver une position confortable sur le devant de la cuisse. Allongez le dessus du pied, posez les mains sur les genoux et relevez le buste. Relâchez les épaules et les coudes, effectuez ensuite une respiration profonde. Il est possible d’en pratiquer tous les jours, en remplaçant les séances de sport qui nécessitent une grande endurance.

Les stress accumulés dans le psoas peuvent également l’endommager. Afin d’éviter les contractions, il est possible d’intervenir directement par un léger massage sans forcer et de manière progressive. Le patient peut commencer un automassage de 30 secondes le premier jour et augmenter au fur et à mesure avec quelques secondes pour les jours suivants. Ces gestes sont préventifs, rien ne peut garantir un soin réussi, mais permettent quand même une atténuation des douleurs jusqu’au traitement médical.

Traitements curatifs en cas de pathologie

  • L’hématome peut être drainé par la chirurgie. En cas d’échec, ce traitement demeure comme la référence du traitement. Comme l’abcès, il est tenu de faire très attention. Tous deux doivent être bien traités.
  • La tendinopathie du psoas doit être traitée par méthode médicale. On peut le traiter avec des antalgiques ou des anti-inflammatoires. La kinésithérapie vient compléter ce traitement. Toutefois, on peut s’y prendre différemment pour la soigner. Il est possible de choisir un traitement chirurgical simple et peu invasif. Cette intervention va permettre de soulager les douleurs. Cet acte est la ténotomie du psoas sous arthroscopie. Il qui consiste à nettoyer et à sectionner la zone fibreuse de souffrance du tendon.
  • Une lésion du psoas se traite avec du repos suivi d’une rééducation. Pour les lésions longues à cicatriser, une injection de PRP est envisagée. Il s’agit d’un plasma sanguin enrichi en plaquettes grâce à une centrifugation. Les lésions musculaires aigües touchent le sportif et impliquent des arrêts prolongés et des risques de récidive. Il est quand même nécessaire de suivre un traitement spécifique selon les cas.
  • Afin de remuscler un psoas lésé, un renforcement musculaire est conseillé. Un ostéopathe peut également corriger la posture pour éviter la sur-sollicitation du muscle.
  • Des conseils diététiques sont fortement importants comme la bonne hydratation pour accélérer la cicatrisation du tendon. La consommation d’oméga et d’antioxydants sera bénéfique aux patients. La prise d’acide gras et de sucres est extrêmement à éviter durant les traitements et à diminuer pour la suite.

Quel diagnostic ?

Le diagnostic de tendinopathie du psoas, de lésion, d’hématome ou d’abcès sera uniquement sous l’ordre de l’imagerie médicale lorsqu’il présente des signes cliniques. Il est question de localiser et de voir son étendue par l’imagerie échographie et tomodensitométrie. Un test diagnostic, également thérapeutique, concernant la tendinopathie du psoas, est l’infiltration de corticoïdes sous échographie.

Le médecin, le kinésithérapeute, ou l’ostéopathe peuvent effectuer des tests spécifiques du psoas. Il s’agit notamment de faire la distinction entre un psoïtis ou une douleur articulaire de la hanche. La palpation du muscle permet de savoir s’il est tendu ou douloureux. Mais seule l’échographie permettra de conclure la situation avec certitude. Tous les examens doivent être faits idéalement : la consultation, le diagnostic, et l’imagerie. Ces démarches permettront de s’assurer véritablement des pathologies que le psoas peut montrer. Il faut se préparer dans toutes les situations. 

Symbolique du muscle psoas

En faisant bouger le haut et le bas du corps, le psoas est un muscle, notamment le seul, qui relie le tronc et les membres inférieurs. Il est vital puisqu’il assure que le corps se tient tout droit, penché, accroupi ou allongé. Comme un muscle squelettique le plus important, car sa pathologie peut provoquer une paralysie ou un arrêt de marché. Les problèmes du petit et du grand psoas créent toujours une perte de réflexion. Bien qu’il soit important pour le corps, ce muscle est maltraité au quotidien. Il assure un rôle crucial dans l’alignement postural optimal, le mouvement et le bien-être par-dessus tout. 

Associé avec le diaphragme, ce muscle psoas influence la respiration. Il garantit également jusqu’à la circulation de l’énergie dans l’ensemble du corps. En raison de sa proximité avec les trois premiers chakras du yoga. Il relie de nombreux éléments du corps pour créer des phénomènes de la communication viscérale, la mémoire somatique et la composante émotionnelle.

Traitements naturels pour psoas

Le psoas est un muscle aux multiples facettes. Il assure ses fonctions de muscles, mais également émonctoires. Ce muscle peut stocker les toxines, ainsi que les émotions. Son développement peut être d’ordre psychologique et émotionnel. La bonne humeur active fortement les muscles, contrairement à la peur, la déception et la honte. Il y a une certaine concordance entre le cœur et le muscle psoas. Sans explication médicinale, ces comportements sont étudiés au quotidien. Même dans une mauvaise journée, il est constaté que le psoas résiste à la position assise et allongée. Un refus définitivement, conduit par les ondes négatives de l’émotion humaine.

Un ostéopathe viendra agir directement sur le muscle. Par un bilan de mobilité, il libère les accroches du psoas sur la colonne vertébrale et la hanche. Ensuite, il aide à une mobilisation progressive et détend les muscles. Il peut également intervenir sur les organes voisins, comme la foie, le vésicule biliaire, le côlon et les intestins. Enfin, il monte jusqu’au crâne, thorax et bassin pour que le muscle se détache. Plus le corps est irrité, plus les muscles se contractent et le bassin se referme sur lui-même. Il est important de savoir contrôler son cœur et ses émotions. Lorsque le muscle se relâche, il est possible que la personne sente de la lourdeur et de la fatigue, même accompagnée des larmes. 

              Le psoas est un muscle corporel bi-articulaire. Vitale et importante, son existence permet tous les différents mouvements du corps. Il est le moteur des comportements physiques comme le debout, la marche et l’assise. Il participe ainsi à la mobilité des lombaires, du bassin et des fémurs. De nombreuses pathologies peuvent l’atteindre, l’abcès, la tendinopathie, l’hématome et la lésion. Sa maladie est curable et peut être traitée. Il est nécessaire de réduire les efforts musculaires en cas de douleur ou de problèmes au niveau du bassin et de la hanche. Une bonne alimentation et une bonne gestion des émotions permettent un meilleur fonctionnement du psoas.