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Les fesses : anatomie, physiologie, pathologies

par Equipe Musculation.com
Anatomie des fesses

 « Tous les changements culturels ont débuté par la libéralisation des fesses ». Ces mots sont prononcés lors d’une interview. Que cela soit vrai ou faux, cette expression porte à croire que les fesses détiennent un rôle majeur pour les innombrables mouvements quotidiens d’un humain. Découvrez donc tous sur cette partie « intime » : anatomie, physiologies, pathologies et traitements. 

Définition d’une fesse

Fesse vient du mot latin fissa, qui signifie « fente ou fissure ». Les fesses sont la partie développée et arrondie juste en bas du dos. Elles sont charnues, rondes et saillantes surtout pour celles des femmes. Le terme fesse est rarement utilisé en médecine. De préférence, on l’appelle « région glutéale ». Il s’agit d’une région qui se trouve dans la partie postérieure du corps. Elle est composée de muscles remarquables appelés muscles fessiers. Ces derniers relient les muscles du bassin avec le fémur jusqu’au tendon d’Achille

D’antan et jusqu’à ce jour, qui dit fesse dit beauté, sensualité et fertilité. Selon l’histoire, les représentations artistiques de la fesse montent en flèche au fur et à mesure. Par exemple, on trouve sur le statut de Venus des fesses d’une femme mises en valeur. 

Anatomie des fesses

Par anatomie, la région glutéale se situe derrière la hanche, c’est-à-dire entre le tronc et le début des membres inférieurs. L’espace qui sépare les fesses se nomme pli interfessier. Ce pli se termine en bas jusqu’à l’anus. Les muscles fessiers qui joignent le bassin et le fémur se divisent en 3 couches : 

  • Grand fessier ou grand glutéal, le plus gros et plus puissant muscle. Il est placé en surface.
  • Moyen fessier ou moyen glutéal, il est placé sur le côté et en dessous du grand fessier.
  • Petit fessier ou petit glutéal, placé en profondeur. Le petit fessier est peu développé.

Formés des tissus graisseux, ces muscles facilitent l’équilibre du corps et la rotation du bassin. Cela permet le mouvement des cuisses et des jambes. Pour ce faire, d’autres muscles du membre inférieur fonctionnent tous en harmonie. Connecté avec le moyen et le petit fessier, le muscle soléaire permet par exemple à un individu humain de sauter et de marcher. 

Qu’est-ce que le nerf sciatique ?

C’est le nerf sur lequel parcourt la fesse. Puisqu’il passe par la cuisse jusqu’au genou, c’est le nerf le plus gros et le plus long du corps. Il est à l’origine du plexus sacré. Ce dernier est un groupe de nerf engendré de la moelle épinière placée au-dessus du coccyx, c’est-à-dire au niveau du sacrum. Pour tout ce qui est question de mobilité du membre inférieur, c’est le nerf sciatique qui l’assure. 

Physiologie du fessier

Les fesses d’un humain sont les plus remarquables parmi les êtres vivants bipèdes. Lorsque ce dernier est débout, grâce aux muscles abducteurs, sa musculature des fessiers se développe et rebondit. Pourtant, pour les autres animaux, il n’y a aucun aspect arrondi sur cette partie compte tenu de l’angle formé entre ses cuisses et son dos. 

Pathologie des fesses

Les fesses peuvent être touchées par les mycoses provoquant une démangeaison et rougeur cutanée. Mais pas que ! 

Dans un premier temps, il y a la sciatique. Il s’agit d’une irritation provenant du nerf sciatique et qui entraine une douleur sur le membre inférieur (du haut en bas, la fesse, la cuisse et le pied). À ce stade, les deux muscles appelés grands psoas petit psoas ne pourront plus assurer la flexion de la cuisse. Dans un second temps, la cellulalgie est un tiraillement causé par les nodules douloureux à l’intérieur du muscle. Elle a le même symptôme que la sciatique. 

S’ensuit la tendinite qui est une inflammation au niveau du moyen fessier. En réalité, les tendons des muscles fessiers deviennent douloureux. Pour sa part, le furoncle ou bien la folliculite fait partie des pathologies survenant des poils fessiers. Ces derniers sont infectés par une bactérie telle que le staphylocoque doré. La plupart des zones poilues en sont victimes (aisselle, fesses, cuisses…). 

En parlant des pathologies du fessier, la cellulite en fait également partie. Quand le tissu adipeux devient plus épais sous cutané, des petits bosses apparaissent sur la peau, d’où la cellulite. Ce sont les individus de sexe féminin qui sont les plus touchés par la cellulite. Celle-ci apparait ordinairement sur les fesses et aux cuisses. 

Parmi d’autres pathologies figure l’érythème fessier. Appelé également « fesses rouges », l’érythème fessier se démontre par l’irritation de la région glutéale. L’érythème touche en général les nourrissons entre 6 à 12 mois. Pourquoi ? Parce que c’est la période où ces bouts de chou acquièrent leur position assise. Cette pathologie atteint généralement leur peau douce. Cela est du fait des frottements avec la couche-bébé et de la macération avec les selles et l’urine.

Enfin, les escarres figurent aussi parmi la pathologie des fesses. Il s’agit d’une lésion de la peau sur les parties les plus victimes de pressions en permanence. Tel est le cas des gens en fauteuils roulants ou les personnes alitées durant une longue période. Les coudes, les talons, la nuque et bien évidemment les fesses sont les parties les plus concernées. Comment se manifeste l’escarre ? 

Quand la peau est pressée pendant une longue durée, les vaisseaux sanguins sont écrasés. Le sang s’arrête donc de circuler. Pour cette cause, il ne faut pas attendre que le signe d’escarre se révèle en surface. En effet, à ce stade-là, le risque de cancer sur cette partie est élevé. 

Traitements de la région glutéale ?

Tout d’abord, on peut éviter l’érythème chez les nourrissons. En guise de soin, il suffit de changer fréquemment et régulièrement le couche-bébé. Puis, il ne faut pas négliger un bon nettoyage de ses fesses. Pour les adultes, le mieux c’est de masser les zones risquées, de varier les points d’appui, et de changer de position fréquemment. Quand les fesses sont dites « molles », il faut privilégier une alimentation adéquate. Quelques exercices physiques et du cardio s’avèrent une meilleure option pour y remédier. 

Quelle est la méthode d’examen des fesses ?

Soit par une consultation médicale, soit par une liposuccion. Cette dernière est une technique chirurgicale plus orientée esthétique. Le spécialiste aspire la graisse sous la peau par le biais des canules. 

Tout comme l’examen du rachis lombaire de la partie dorsale, l’analyse des fesses peut aller jusqu’à une radiographie ou une échographie. Cela est uniquement réservé à des fractures des os suite à des graves accidents par exemple. 

En dernière analyse, on a pu apprendre que le fessier fait partie du muscle indispensable du corps humain. C’est pourquoi la Grecque antique le considère énormément. Il est capable de maintenir la bonne posture et d’assurer plusieurs mouvements : marcher, courir, sauter, se lever et s’asseoir. Préservez donc la valeur de vos fesses !