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Membre inférieur : tout savoir sur la cuisse

par Equipe Musculation.com
Membre inferieur

La cuisse fait partie du membre inférieur du corps humain. C’est elle qui sépare la hanche et le genou. En latin, la cuisse s’appelle coxa. Comme tous les autres membres, elle pourra affronter des anomalies. Celles-ci perturbent son bon fonctionnement. C’est pourquoi il est important de savoir les informations lui concernant : anatomie, physiologie, pathologie et traitement. 

Étude anatomique de la cuisse

L’anatomie de la cuisse est basée sur l’étude approfondie du squelette, des muscles, des vaisseaux sanguins et des nerfs. 

Squelette 

La cuisse est constituée principalement du fémur : c’est son squelette prédominant de par sa forme allongée. L’os coxal s’articule avec la partie proximale du fémur pour constituer la hanche. De leur côté, ce sont le tibia, la fibula (péroné) ainsi que la rotule qui s’articulent avec la partie distale. 

Myologie

La cuisse est formée de trois cavités musculaires : 

  • La cavité antérieure : elle est placée à l’avant du fémur dont le sartorius et le quadriceps.
  • La cavité postérieure : les muscles ischio-jambiers constituent la cavité ou loge postérieure qui est placée derrière le fémur. Ces muscles ne sont nul autre que le semi-tendineux, le semi-membraneux et le biceps femoral.
  • La cavité interne : c’est là que le pectiné et le gracile se situent. Mais il y a aussi des places pour les muscles adducteurs (longs, courts et grands adducteurs).

Formation des vaisseaux de la cuisse

Pour la formation des vaisseaux de la cuisse, c’est l’artère qui en est responsable. 

Mode de distribution des nerfs

L’innervation est assurée par le nerf fémoral et le nerf sciatique. Ce sont ces derniers qui innervent les muscles de la cavité antérieure et postérieure. En ce qui concerne la cavité interne, l’innervation est garantie par le nerf obturateur, le nerf fémoral et le nerf sciatique. 

Étude physiologique de la cuisse

De l’os coxal vers le tibia, le fémur a pour rôle de supporter et de transmettre le poids du corps. La cuisse subit donc principalement la charge pondérale d’un individu humain. Et pour le mouvement ? De clair, le corps humain peut se tenir bien debout grâce aux muscles abducteurs et aux articulations situées depuis la hanche et le genou. Ces dernières facilitent tous types de mouvement, entre autres la flexion, l’extension, l’adduction, et bien d’autres. Elles agissent aussi sur certains mouvements de la jambe

Étude pathologique de la cuisse

Maintenant que la physiologie de la cuisse est à découvert, il est temps de s’attarder sur sa pathologie… Bien évidemment, il se peut que la cuisse puisse manifester de la douleur. On peut en recenser différents facteurs comme : 

  • Des lésions au niveau des os

La principale cause est souvent la fracture du fémur. 

  • Des pathologies osseuses

Elles s’observent souvent par une forte douleur dans la cuisse. La maladie responsable la plus courante est l’ostéoporose. 

  • Des différentes maladies musculaires

Le patient peut sentir des douleurs de la cuisse à défaut de lésions comme le cas d’une crampe. Mais il se peut aussi qu’elle subisse certaines blessures musculaires de même sorte que les élongations et les claquages. D’autres sciatiques proviennent des tendons musculaires, d’où la tendinite. 

  • Des pathologies vasculaires

Elles sont habituellement provoquées par une insuffisance veineuse sur toute la partie de la cuisse. Dans ce cas, une sensation de jambe lourde est souvent ressentie. Cette douleur se manifeste par des fourmillements, des picotements ou encore des engourdissements. Sa cause est souvent nombreuse. Elle commence par l’apparition d’une varice ou des caillots sanguins (ou phlébites). 

  • Des pathologies au niveau des nerfs

Des pathologies nerveuses peuvent apparaître au niveau de la cuisse. Tel est le cas de la névralgie sciatique. La douleur s’avère si intense sur toute la partie de ce membre inférieur parce que le nerf sciatique est atteint. 

Analyse de la cuisse

L’analyse clinique permet d’observer puis d’évaluer tous symptômes manifestant sur le patient. L’analyse médicale quant à elle permet de dépister certaines pathologies. En complément de l’examen, il est courant d’appliquer l’analyse urinaire ou sanguine. En sus, la réflexion d’imagerie médicale en fait aussi partie de l’examen de la cuisse et du dos. Pour parfaire le diagnostic, le scanner, la radiographie, l’échographie, l’IRM scintigraphie et d’autres techniques sont d’usages. 

Comment tenir le bon fonctionnement de la cuisse ?

Utilisation d’un médicament. Ils sont recommandés pour atténuer la douleur et l’inflammation de la cuisse. Son usage se fait en fonction de la pathologie dépistée. 

Intervention dès l’apparition d’un symptôme : si un moindre symptôme se manifeste, il est du devoir d’effectuer une contention élastique comme soin. Cette dernière affaiblit la dilatation des veines. 

Recours à la chirurgie : cette intervention est appliquée dûment à la pathologie diagnostiquée. 

Le traitement orthopédique : cela se concrétise par la mise en place d’un plâtre ou d’une résine. Mais c’est toujours le type de fracture qui définit la mesure à prendre. 

Traitement physique : il s’agit d’une intervention qui se rapporte à des exercices spécifiques. Cela peut être la kinésithérapie ou la physiothérapie. 

            En résumé, la cuisse est le membre inférieur du corps humain qui lui assure un grand rôle. Elle lui permet de se tenir bien debout. Effectivement, l’os principal qui constitue la cuisse est le fémur. Comme les autres membres, elle peut subir des douleurs qui seront détectées après examen. Et c’est le résultat de ce dernier qui déterminera le soin à appliquer.